Anaëlle Hily

Expérience

Après avoir commencé ses études à l’Université de Lorraine avec une licence en ingénierie biomédicale, elle a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’ENSGSI (École Nationale Supérieure en Génie des Systèmes et de l’Innovation) ainsi qu’un master recherche en management de l’innovation et design industriel. Elle mène actuellement une thèse industrielle avec la société TEA, sous la direction des laboratoires ERPI et 2LPN (Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences).

Titre de la thèse

Conception et évaluation systématique des environnements immersifs pour l’accompagnement des projets en mode Living Lab

Résumé

Les domaines d’application dans lesquels les technologies de réalité virtuelle (RV) sont utilisées se diversifient.

La progression rapide des technologies et leur plus grande accessibilité ont conduit à une augmentation de leur utilisation, notamment dans la recherche et l’industrie.

Des études ont déjà mis en évidence les résultats concrets que l’utilisation des technologies de RV peut apporter en termes d’économies de temps et de ressources. Elles sont utilisées pour former les personnes à des tâches spécifiques, pour les sensibiliser aux situations d’urgence ou pour fournir des espaces collaboratifs partagés, accessibles même à distance, dans lesquels il est possible de procéder à des revues de conception. Du point de vue de la recherche, la réalité virtuelle présente de nombreux avantages pour le terrain expérimental, notamment en neuropsychologie, où il est possible de fournir des environnements sécurisés dont les variables sont contrôlées avec précision et donc reproductibles.

Cependant, les environnements développés sont rarement conçus sur un cadre théorique standardisé qui accompagne les phases de conception en impliquant l’utilisateur final de l’application. Une fois développés, la validation des environnements créés reste également très variable d’un développeur à l’autre. Si l’utilisation d’un environnement virtuel bien réalisé donne des résultats, il reste à déterminer sur quoi repose cette efficacité et quels sont les moyens pertinents pour l’évaluer.

A l’origine de ces lacunes se trouve la difficulté à comprendre l’expérience de l’utilisateur (UX) lorsqu’il évolue dans un environnement immersif. Jusqu’à présent, la plupart des études sur l’UX utilisaient des questionnaires d’auto-évaluation, mais la recherche et l’industrie ont toutes deux besoin d’indicateurs objectifs qui permettent une observation en temps réel, afin d’identifier précisément les domaines qui doivent être améliorés pour créer une application performante.

Dans ce contexte, cette thèse vise à proposer un cadre théorique pour soutenir les étapes de conception et d’évaluation des environnements immersifs utilisés dans une approche Living Lab. Pour ce faire, l’objectif est d’identifier des indicateurs pertinents pour évaluer l’UX en réalité virtuelle et de proposer une méthode pour optimiser la conception des environnements immersifs.

Cette thèse bénéficie d’un environnement multidisciplinaire impliquant des experts en technologie, neurosciences et ingénierie, grâce à un partenaire industriel (La société TEA) et une co-direction recherche (laboratoires ERPI et 2LPN de l’UL).

Directeurs

Pr. Mauricio Camargo (ERPI) Pr. Jérôme Dinet (2LPN)